La petite source!

8/2/10
5 commentaires

Dans la page consacrée, Jimmy a déjà parlé de la petite source.
Mais beaucoup de questions restent sans réponse, sur la flore et la faune de ce petit padadis Perdu...Je suis certain que beaucoup, pour y avoir passé du temps connaissent et se souviennent de cet endroit et non seulement peuvent en parler, mais aussi répondre à nos questions..

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Commentaires :

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  • Langlois André dit :
    28/2/2010 à 12h 12min

    L’ECOLE du QUARTIER INDUSTRIEL De la Maternelle en 1944 à la classe de CM2 en 1951, elle fut le théâtre de mes premières découvertes, de mes premières opérations, (multiplications ; divisions…le robinet qui coule, la baignoire qui fuit, le temps de remplissage à calculer sachant qu’il y a des jours où ça s’évapore… !!!), Mais aussi, - de mes premières analyses et dictées (complément d’objet direct ; attribut du sujet ; pronom relatif…), - de mes premiers émois amoureux (Oh… restons calmes…!. Un frôlement de doigt, un regard timide; un buvard ou une gomme que l’on prête à la personne de toutes nos attentions…), - de mes premières punitions (les 100 lignes d’écriture, les coups de baguette sur les doigts et le pire, le cahier tâché accroché au dos le temps de 10 tours à parcourir autour de la cour pendant la récréation…). Ce n’était pas une punition mais un drame… Et pourtant aucun besoin de vengeance ne nous a poursuivi… - de mes premières vexations, non méritées (bien sûr, comme tout le monde…!), - de mes premiers services civiques (remplir les encriers d’encre violette, mouiller l’éponge, essuyer le tableau ; les cahiers de roulement ; faire le plein de craies blanches, bleues, rouges …, Les… : «A tire-cheveux » « gai, gai l’écolier, c’est demain les vacances… » « A qui veut jouer avec moi…? » quand on cherchait des partenaires pour former des jeux de groupe (les jeux de corde avec les filles, par exemple…) « Nos chansons : - ‘là-haut sur la montagne, l’était un vieux chalet…’ ; - ‘étoile des neiges, mon cœur amoureux…’ ; (Madeleine, où es-tu… ?; si tu parcours ces lignes.. ?, appelle moi…) - ‘halte là, halte là, halte là, les marmitons sont là…’ ; - ‘Sé canto, qué canto. Canto pas per you, Canto per ma mio, qu’es allen de you…’, chanté à tue tête dans la classe de Mme Laplaud ; « Les prix d’honneur, d’excellence aussi s’il vous plaît…!!! Eh oui…; ça, ça en jette, non…? (les beaux livres rouges de fin d’année enrubannés avec une faveur de la même couleur…), Sans oublier les noyaux, les roseaux, le tricotin, les osselets, tout ces jeux sous le préau l’été, et puis les billes, à « tu-l’as » (orthographe… ??), les « gendarmes et aux voleurs », les sauts à la corde, la marelle (pour les filles bien sur), aux 4 coins, le jeu du béret, et l’incontournable « a tchincha la fava… », interdit dans l’enceinte de l’école mais que l’on s’autorisait à la sortie, sur le terrain vague en face de l’école, …et…. tout ce que l’on a oublié avec l’âge qui pèse sur les neurones et les atrophie… (C’est une image… !!!) ….à suivre….

  • langlois andré dit :
    28/2/2010 à 12h 12min

    L’école du Quartier Industriel de Meknès C’est par un certain jour d’automne 1944, il pleuvait des cordes, enveloppé dans une pèlerine grise taillée dans une couverture militaire distribuée par les surplus de l’armée, que ma mère me traînât sur le chemin de l’école pour la première fois. Je pleurais. La propriété première de la couverture étant de tenir au chaud et non pas de protéger de la pluie, je sentais l’eau suinter sur mes épaules. J’allais vers l’inconnu, livré à « l’étranger ». Mon père se battait quelque part sur un front ou contre une dune de sable. Je me sentais rejeté et la perspective de ce destin m’apeurait. A peine rentré de force dans une grande salle, je repérais immédiatement un manège près des grandes fenêtres. Je fus de suite rassuré quant à ce destin qui me paraissait du coup plus clément. Ma seconde surprise fut de constater que je n’étais pas le seul à devoir subir ce grand chambardement. Mais c’est surtout l’accueil de cette dame à la blouse blanche qui me délivra totalement de ce cauchemar dans lequel j’étais plongé depuis que l’on m’avait annoncé « ce grand jour » de la « grande rentrée » dans cet établissement que les parents appelaient « l’école maternelle ». Ce jour-là, je fis la connaissance de Mme SANA…Voix douce, belle dame aux gestes mesurés, un demi sourire permanent aux lèvres, une force de persuasion qui calmait… Elle était assistée de Mme Legrand. Une dame brune à la voix un peu grave. J’appris plus tard qu’elle habitait aux environs de la rue Pierre Semard. J’étais conquis. Plus un seul jour après je ne regrettais ce départ dans la vie, ce bouleversement de mon quotidien jusqu’à lors préservé, cette nouvelle ambiance associative. Mme SANA jouait très souvent de l’harmonium et recherchait parmi les élèves, des futurs petits chanteurs capables de soutenir un « canon » sur l’air de « frère Jacques ». Je fus sélectionné. Ma voix de castrat l’avait séduite. Un castrat, moi… c’est quoi ce titre… ??? Un prince arabe peut-être…??? C’est bien des années plus tard que j’en appris la définition. Certes, il s’avérât de suite qu’effectivement j’avais un bel organe de « Petits Chanteurs à la croix de bois » … de cèdres, bien sûr. Mais j’avais aussi un gros défaut. Ma distraction l’emportait sur tout. J’étais davantage attiré par le jeu léger des doigts de Mme SANA parcourant le clavier, que par le souci de suivre ce sacré frère Jacques qui m’obligeait à une attention contraignante. Mon professeur de chant dût vite déchanter… Je me suis rattrapé plus tard, lorsque ma voix de contre-ut inexpérimenté se muât en voix de chanteur de cabarets. Je regrette à présent de n’avoir pas récompensé les efforts qu’elle a consentit en vain, afin de me diriger, avec mes petits copains, sur les planches du Régent, pour « canonner » ce grand frère dont j’ignorais l’existence. Inoubliable Mme SANA des jours heureux de ma petite école… Mme SANA… un rêve est passé … !!!

  • langlois André dit :
    14/2/2010 à 12h 12min

    LILI et PIERRE, Notre petite source était le royaume des oiseaux...Oiseaux de haute "plumée" ou simplement moineaux. Elle se trouvait direction Aïn Sloughi, prolongement route Gay Lussac. Des crabes..??? Peut être...Il y avait des palmiers plus loin dans la direction des rives de l'oued Wislane. Mais des têtards et des grenouilles dont le coassement nous assourdissait parfois...??? Il y en avait à foison...Je me souviens d'un marocain qui venait nettoyer dans la source,une plaie béante sur sa jambe droite. C'est une image qui nous avait subjugué.Mon père l'avait envoyé aux services sanitaires de l'armée.

  • lili dit :
    13/2/2010 à 12h 12min

    Bonjour, Je me souviens que mon père ramassait des coeurs de palmiers qui étaient délicieux. Il me semble bien que c('était à la petite source. Lili

  • Pierrot dit :
    08/2/2010 à 12h 12min

    Jimmy, toi notre mémoire.Je me souviens d'une source où j'allais avec des copains, et une fois avoir vu ( véridique ) 1 ou 2 crabes. Est ce la petite source ??

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